Comme j’étais tout seul ce weekend (la Miss ne rentre que vendredi), j’en ai profité pour retourner dans la « Windy City« , alias la « Cité Venteuse » afin de voir les Bulls.
Pour la minute culturelle, on utilise ce surnom pour 2 principales raisons. Premièrement, Chicago est situé au bord du lac Michigan (57 750km2) où son urbanisme favorise les couloirs venteux. Deuxièmement, le terme a été utilisé pour la première fois le 20 novembre … 1892 par la presse New-Yorkaise pour démontrer l’incapacité de la ville à inaugurer à temps l’exposition universelle qui devait célébrer le 400ème anniversaire de l’arrivée de Christophe Colomb sur le continent.
Tout au long de ma balade dans le quartier du « Loop », j’ai pu cette fois-ci profiter de la « rivière Chicago » contrairement à ma première visite (une semaine en janvier 2008) où tout était glacé et le vent glaciale.
Particularité du métro de Chicago …
Direction donc l’United Center, fief des Bulls pour le match contre Charlotte dont le président n’est nul autre que … Michael Jordan joueur mythique de Chicago. Malheureusement il n’est pas venu. Dommage pour les photos …
Le match fut tendu entre une équipe en confiance, Charlotte et une équipe qui sort d’une série de 10 défaites consécutives et qui lutte pour la dernière place donnant accès aux « play off« . Néanmoins Chicago a su s’imposer (96-88) sur la fin notamment grâce à un Noah énorme! Bonne soirée donc avec une victoire à la clé même si ça sera sans doute insuffisant pour se qualifier. Verdict dans une semaine …
Ci dessous 2 petites vidéos. La fin de la 2ième est plutôt sympa …
Décollage demain pour Paris, via Air Canada, avec la bête… Hum. No comment!
Valise en cours… Le plan est de partir avec le strict minimum pour en ramener le maximum. Toutes mes affaires d’été sont encore en France, en effet.
C’est en général là qu’on se rend compte que oups, on n’a droit qu’à une valise – et 23 kgs seulement! Je ne me souvenais pas qu’Air Canada était aussi radin sur la franchise de bagages!
A l’aller, ça devrait être correc‘, j’ai juste le minimum vital à emporter, avec quand même les choses de la bête (bouffe etc). Plus quelques kilos de trucs en papier à amener en France (je ne peux pas en dire plus pour le moment, Franck veille), bref tout ça ça pèse.
Donc surplus de bagages en prévision au retour!
Bon, de toutes façons je n’y couperai pas. Alors je retourne à mes valises, faudrait pas que j’oublie le passeport vétérinaire ou pire, le mien!
Rien de tel qu’une bonne petite bouffe toute simple!
Ici les magasins de quartier donnent envie de faire la bouffe (et les produits du supermarché près de chez nous de ne PAS acheter là-bas).
Ainsi, j’ai découvert ce dimanche la fromagerie du quartier. Dire que j’ai habité 9 mois à côté sans y prêter attention! (à ma décharge, je ne suis pas une mangeuse de fromage). Mais ce dimanche, découragées par les 45 min d’attente pour voir les Papillons en liberté du Jardin Botanique (je ne la verrai jamais, cette expo on dirait!), nous sommes allées nous ravitailler.
Charlotte cherchait du reblochon. A cette occasion, j’ai découvert – incroyable! – que je n’avais pas forcément besoin de me faire blacklister chez Jean Coutu en me faisant envoyer du Maroilles… Il existe un Maroilles fabriqué en France et affiné à la bière ici. Eh oui. Il s’agit d’un produit « le Pic », vendu par la fromagerie Hamel à Montréal…
Donc je ferai l’essai bientôt. Dans l’immédiat, comme il nous reste encore un peu de ce fameux fromage dans le frigo (plus c’est vieux plus c’est bon?), j’ai opté pour un Montego a priori genre de comté espagnol, très bon.
Avec quelques asperges vertes et un foie de veau poêlé au balsamique et aux échalotes, c’est parfait. Le pied.
En ce moment, on bénéficie de températures de printemps (mais ça ne devrait pas durer). Le soir il fait doux, et la petite balade est devenue une habitude en rentrant du travail… Comme en plus cette semaine je rentre tôt, c’est un avant-goût des vacances (plus que 10 jours!). Je profite car le retour au travail va être gratiné jusque fin mai.
En attendant le départ, pas mal de petites choses à régler. Les impôts pour commencer, une nouveauté pour moi au Canada. J’ai pris rendez-vous avec le comptable un soir (quelle belle soirée en perspective!). Mieux vaut faire ça avant les vacances parce que ça risque de me miner au retour!
Le rangement de printemps de mon bureau au travail aussi, puisque j’ai du temps… Pas du luxe, un vrai bazar. Il faut dire à ma décharge que l’aménagement de la pièce, que je partage avec une collègue, est plus que moyen… Je regretterai presque mon bureau grand luxe à Lille. Mais bon, on ne fait pas la difficile. C’est d’ailleurs presque vintage. Maintenant en tout cas c’est au carré, ou presque.
Cette fin de semaine, la routine des week-ends relax. Sans travail ni exam: cours d’anglais (car je me fais encore des illusions et me berce du rêve d’être fluent un jour, ce qui ne risque pas d’arriver en fait). Cheval. Et si le temps est trop moche dimanche, j’irai voir l’expo Papillons en liberté, que j’ai manquée deux années de suite…
En tout cas, celui qui s’éclate c’est le chien. Premier printemps. Il découvre l’herbe et le parc Lafontaine par la même occasion. Pas encore remarqué les écureuils (pas doué comme chien de chasse!). En revanche il est écolo: tout ce qui traine sur le trottoir est ramassé (vieux mouchoir, mégot, sac poubelle)… Grande classe. Du coup, comme il était vraiment trop sale, on lui a offert le nettoyage de printemps en profitant des bonnes adresses d’internet (merci Marie). Comme ça, avec la coupe style, on a l’impression d’avoir récupéré un caniche (mais PROPRE, ouf).
A cause de son air de chien de luxe, je m’autocensure de peur de passer complètement pour une mémère à chiens, et je ne mets qu’une photo floue. Il pète la forme, en effet.
Là je dois me rendre à l’évidence, ça capote ben raide sur l’hébergeur gratuit que j’ai choisi pour le blog… un virus? Sais pas.
Pas possible de se connecter ces derniers jours… Et pas moyen de sauvegarder les données (enfin, j’ai pas compris la manip, plus exactement). C’est rageant.
Bon, en plus là j’ai la flemme de me remettre au travail. Trouver un nouvel hébergeur (payant?), reconfiguer le tout etc… Pas évident. Surtout qu’il fait un temps superbe en ce moment, c’est tout de même plus tentant en rentrant du boulot d’aller promener le fauve plutôt que de se pencher sur les problèmes virtuels…
Cela dit, faudra sans doute que je fasse quelque chose sous peine de voir nos post désintégrés. Et vous, comment faites vous? Quel hébergeur de site avez-vous choisi?…
Ce dimanche, on avait prévu d’aller skier pour la première fois de la saison. Je sais, c’est tard, surtout que la météo est complètement folle en ce moment… C’est l’hiver le plus chaud depuis plusieurs décennies paraît-il. Il a fait beau pendant 15 jours non-stop. Mais là, il pleut et pas qu’un peu… Donc pas de ski. Pas de chance pour nous, j’étais de garde le week-end passé et Franck en examens!
Franck était plus que motivé et, malgré le changement d’heure,il s’est levé à 8h pour aller sur les pistes…
Alors pour compenser et lui rendre le sourire, je lui mets en ligne les vidéos du match Canadiens-Oilers d’Edmonton qu’on a vu jeudi au Centre Bell. Pour moi, c’est la 3e fois que je vois une game au Centre Bell. Franck en est je crois à son 50e… Et cette fois, j’ai du matériel, car en début de 2e période je me suis souvenue qu’on avait un nouvel appareil photo. J’ai donc filmé frénétiquement, je vous épargne les 15 autres vidéos!
Pour la petite histoire, le centre Bell existe sous ce nom depuis 1993, tandis que l’édifice et le club étaient racheté par Mr Gillet (celui des rasoirs?). Actuellement, les frères Molson (comme la bière), en rachetant le club, ont repris la tradition familiale, le père ayant été un des premiers propriétaires. Et le jeudi, c’est la game sponsorisée par Subway (les sandwichs…). Bref, une entreprise marketing florissante, d’autant que la cote de popularité du club est au beau fixe et que les places se vendent comme des petits pains…
La capacité du centre est d’environ 21 000 personnes, avec des billets allant de 40 à 260 $ avec taxes et frais de dossiers, je vous laisse imaginer…
Bref, ça c’est pour les non résidents à Mtl! Pour les amateurs, les Canadiens ont gagné 5-4 après les tirs de barrage. Contre Edmonton, qui selon Franck n’est pas une équipe exceptionnelle cette année. Enfin, moi je n’y connais rien. Je me demande par contre si « Oilers » est un choix judicieux pour une équipe – ça me fait assez penser à « huileux », c’est pas terrible.
Et sur place, j’admire les coups de crosse ou de patins plus ou moins discrets destinés à faire tomber l’adversaire. Y’en a toujours un pour tabasser l’adversaire, ça a un petit côté arène romaine… Enfin, jeudi c’était plutôt soft quand même.
Enfin, l’ambiance habituelle du centre Bell était au rendez-vous. Equipe adverse chahutée à coup de « houhou » et encouragements pour les Canadiens. Notez d’ailleurs notre voisine de derrière qui s’époumone à coup de « Hey!… Let’s Goooo…! » sur la vidéo…
Deuxième pièce vue au théâtre Duceppe: Excuse-moi, de Serge Boucher.
Oui, cette fois c’est Monsieur qui a déniché les places. Bon plan, elles sont à moitié prix le jeudi, d’ailleurs…
Encore une pièce québécoise. Le théâtre est d’ailleurs spécialisé dans les auteurs Nord-Américains.
Cette fois, il s’agit de l’histoire assez banale d’une famille, le fils adulte et ses parents âgés, à travers les évènements de leur vie du troisième âge. Père alcoolique, mère accro au jeu, fils persuadé d’échapper à la médiocrité familiale, mais d’avoir pour obligation de « diriger » ses parents. Au fil de la pièce, les secrets de famille et les difficultés du couple parental se dévoilent.
Très bien joué, notamment par Michel Dumont, acteur connu et directeur artistique du théâtre Duceppe, absolument parfait en alcoolo sénile… Mais fin un peu lourde et convenue quand même.
Incroyable mais pourtant réel… Nous sommes début mars et l’hiver semble avoir migré au Sud & en Europe cette année… Ça sent le printemps!
Bien sûr, on a eu quelques bordées de neige en décembre par exemple, mais il y a maintenant comme un air de printemps depuis lundi. Soleil, températures douces… Les pieds au sec dans la rue, le bonnet au placard. Les oiseaux qui chantent le matin. J’ai même cru voir des feuilles sur les branches d’un arbre… Et on est le 5 mars.
On annonce même du 8°C pour demain (oui, + 8…). Et d’après MétéoMédia, c’est parti comme ça pour 15 jours.
Du coup, j’en perds mes repères de 2007. A cette période de l’année, en ce temps-là, je pataugeais dans la sloche et on avait eu de la neige jusque Pâques. Je ne parle même pas de 2008 (j’ai vécu ça de loin…). Bon, OK, je sais qu’on se prendra une bonne bordée de neige en avril, c’est presque sûr.
Bref, moi ça me va, sauf qu’on se croirait à Lille et pas à Montréal. J’en aurais bien profité ce week-end mais je suis de garde…
Je me demande quand même si la petite virée prévue à Orford dimanche prochain ça a d’l'allure….
Pauvre Bob… Lui qui commence enfin à être propre et bien élevé -enfin dans la mesure du possible- le voilà déguisé en abat-jour Ikéa…
Pas facile dans ces conditions de se déplacer dans la maison, le nouveau format demande quelques ajustements pour passer les ouvertures de porte ou récupérer son os sous un meuble. Et pour la gamelle? Là, ça va, merci.
Un avantage à ces quelques jours de convalescence? Bob fait un parfait panier de basket.
Bon, plus que quelques jours, mais finalement, je trouve que ça lui va assez bien
Depuis notre arrivée ici, Franck est en période de sevrage de fromage, et en particulier de Maroilles, qu’il a découvert dans le Nord. Une vraie révélation culinaire, à tel point qu’à chaque repas chez mes parents, ma mère, qui aime faire plaisir (et surtout à son futur gendre), faisait une tarte au Maroilles en entrée… Pas diététique pour deux sous, mais très bon.
Bref, impossible de trouver du Maroilles ici, même au marché Jean Talon, qui en avait pourtant en 2007…
Du coup, on se le fait envoyer par colis. On a réceptionné notre deuxième colis hier, le premier étant arrivé pendant les fêtes, bien emballé avec d’autres bonnes choses. La première fois, je n’ai pas voulu croire Franck qui disait que le paquet, fermé et bien isolé, puait quand la postière lui a livré.
Cette fois, faute de quelqu’un à la maison pour ouvrir à la poste, il nous attendait au Jean Coutu. Libellé à mon nom, ils on refusé de le donner à Franck sans le papier attestant que l’on habitait à la même adresse, fait qu’il est revenu le lendemain muni des documents ad hoc. Et cette fois, il n’a pas rangé le colis au frigo pour que je me rende compte par moi même. Jean Coutu l’avait réemballé dans 2 sacs qui ne masquaient pas l’odeur pantoute… et c’est vrai que ça pue! Ils sont consciencieux chez Poste Canada, à leur place je n’aurais pas pris le risque de garder un tel colis!
Reste qu’on va pouvoir se faire des petits gueuletons, ça mérite la honte d’aller récupérer une boule puante au guichet!
Et pour ceux qui se demanderait d’où vient le nom du fromage, eh bien ça vient d’ici, la ville de Maroilles: