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Comment foutre en l’air son projet professionnel …

S’il y a bien une chose que l’UQAM prend au sérieux, c’est la lutte contre le plagiat en pratiquant le « 0 tolérance ». A chaque début de session et juste avant les examens, on nous rappelle par « précaution » les conséquences de tricher. Pour ma part, il est bien évident que je ne prendrais pas le risque de foutre en l’air mon projet professionnel, mais pour certains, les visions ne sont pas les mêmes.  Dans un de mes cours, 6 étudiants se sont fait attraper pour un simple travail d’équipe de 2 en se faisant tourner les copies et qui ne comptait que pour 7,5% de la note finale (!). Conséquence, ils se sont vus attribuer un 0 à la matière et une mention permanente sera inscrite sur leurs relevés de notes. En plus d’avoir au minimum l’équivalent de 15 de moyenne sur 20 sur 3 ans pour pouvoir postuler à l’Ordre CA (comptable agréé), les principaux cabinets de certification et de fiscalité demandent avant le début du stage (à la fin des 3 ans) … le relevé de notes ! Autant dire qu’avec une mention de tricherie sur le relevé, il devient difficile de postuler pour un poste de certification et de prêter « serment » devant l’Ordre. « Malheureusement » pour eux, le calvaire est loin d’être fini car ils risquent maintenant de devoir réussir de 1 à 3 cours hors programme sur l’éthique (palpitant !) pour continuer leur formation, une exclusion pour une période maximale de 9 trimestres ou alors définitive en cas de récidive. Dans ce cas là, aucune autre Université ne voudra les accueillir. D’un point de vue personnel, je trouve les sanctions pratiquées un peu abusives. Je conçois que les tricheurs soient pénalisés, mais de là à foutre leur projet professionnel en l’air … Chaque session, environ 150 étudiants se font « attraper » pour toute sorte de tricheries. Celle qui « rapporte le mieux », est le plagiat électronique. J’avoue qu’en France je ne me faisais pas trop « chier » lorsqu’on avait des dossiers à faire. Un petit tour sur le net, un peu de copier-coller ici et là, et le tour était joué. Ici, pas question de tenter le diable, car les devoirs sont … scannés et un logiciel permet de retracer le site internet si du copier-coller ou l’équivalent a été fait (heureusement que je n’ai plus de matière où il faut blablater 20 pages !). Sur ce, il est temps que j’aille travailler. Les examens finaux sont pour bientôt …

4 comments to Comment foutre en l’air son projet professionnel …

  • Carole

    Bon courage pour tes exams Frank et pas de blagues, ils ont pas l’air commode chez vous! je vois qu’LN sait t’encourager avec ses petits plats colorés dont elle a le secret :-) ) Biz de la Rochelle!

  • Franck

    Merci Carole!! ;)

  • laurence

    Bah en France, tricherie aux exams = 5 ans d’interdiction de le passer hein ! par contre c’est vrai que chez toi ça la fout mal cette annontation sur le relevé, ouch ça pique à sa gueule comme on dit élégamment…

  • Je trouve qu’ils ont bien raison à l’UQAm car quand je vois que des gens sont embauchés à des supers postes alors qu’ils ont passé leurs études à tricher, ça m’indigne…car en France seul le titre du diplome compte pas la façon dont on l’obtient…
    Courage pour les exams :)